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Loïc Moreau : « L’apport des stats est bien supérieur aux limites qu’elles peuvent avoir »

Loïc Moreau, data journaliste à RMC Sport et ancien responsable éditorial chez Opta, nous a accordé une longue et passionnante interview sur l’utilisation des stats dans le foot. Des paroles d’expert qui apportent un éclairage extrêmement intéressant sur les datas, notamment sur leur aspect complémentaire des émotions que le foot suscite.

Paris Stats Germain (PSG) : Peux-tu nous décrire ton parcours qui t’a conduit à devenir la référence journalistique en termes de statistiques dans le foot ?

Loïc Moreau (LM) : A la base je suis journaliste et au sortir de la coupe du Monde 2010 j’étais pigiste pour plusieurs médias mais j’étais dans une situation précaire que je voulais améliorer. A ce moment-là, j’ai vu qu’Opta qui était basé à Londres cherchait quelqu’un pour son bureau éditorial. J’ai postulé et j’ai été retenu. Je connaissais Opta de nom et pour ses posts sur Twitter mais cela restait nébuleux pour moi.

Je suis donc parti à Londres et en bossant pour eux, cela m’a tout de suite énormément plu. Pourtant, je n’ai jamais été très copain avec les maths ou même les chiffres, j’ai fait des études littéraires. Les chiffres, ce n’était pas mon truc.

Je n’avais pas d’a priori sur les stats, ni positivement ni négativement. Mais quand j’ai commencé à bosser pour Opta, j’ai découvert une base de données énorme. J’ai vu comment ils récoltaient la data, avec une part d’humain très présente. Ce sont bien des hommes qui collectent les données et cela reste un exploit. C’est impressionnant de voir comment ils font. Le 1er jour où j’ai bossé là-bas, j’étais « sur le cul ». J’ai trouvé ça fantastique. Ils ont une dextérité folle, c’est de l’art ! Il y a aussi tout un process de vérification derrière. C’est très professionnel et ça m’a impressionné.

Ensuite, je me suis rendu compte que tous les jours j’apprenais des choses, je découvrais des choses grâce aux datas. Quand je devais répondre à des requêtes des clubs, en extrayant les données, souvent on aboutissait à des résultats surprenants.

Donc, ce qui m’a happé, ce n’est pas le côté chiffres mais le côté apprentissage au quotidien et j’ai trouvé que c’était un outil magnifique en tant que passionné de foot. J’ai réalisé que l’apport pouvait être énorme et à quel point j’aimais ça : faire des recherches, mettre en perspective, confronter mon avis aux stats.

PSG : Quel est ton avis général sur l’utilisation des stats dans le foot ?

LM : Je suis étonné du discours de certains passionnés de foot qui ont un avis tranché et défiant par rapport aux stats. C’est un outil formidable qui t’apporte une plus-value. Cela ne remplace rien en fait. Les stats, tu les regardes si tu as envie, tu les utiles si tu veux. Leur apport est bien supérieur aux limites qu’elles peuvent avoir.

PSG : Quels sont les intérêts que tu y vois ?

L’utilisation des stats est croissante. Il y a un retard culturel qui touche les pays latins comme la France où la stat a longtemps été mal perçue. On lui a souvent fait des procès en légitimité ou d’essayer de lui donner un côté scientifique qui n’a pas lieu d’être au foot.

Malgré tout, il y a un intérêt croissant, à tous les niveaux. Au niveau des médias, je le voyais à travers le nombre de clients qui ne cessait d’augmenter quand j’étais chez Opta. Quand Opta France a commencé à exister en 2006, il n’y avait que L’Equipe et Canal +. Mais au fil des années ça n’a cessé de croître. A tel point que je pense qu’aujourd’hui Opta travaille avec tous les acteurs médias français. Il n’y a plus un média qui fonctionne sans stats.

Au niveau des clubs, on est aussi passé de quelques historiques à une généralisation vers tous les grands clubs.

Par cascade, cette appétence pour les datas s’est faite aussi chez les supporters. Les gens y ont vu les vertus que l’on pouvait y trouver. Internet et les réseaux sociaux ont permis de développer ça et de publier, comme tu le fais avec ton site, sa propre production.

Tu peux utiliser des sources de données libres d’accès et créer toi-même sa propre base de données. Cela a favorisé l’émergence de fans qui ont permis de vulgariser les stats, notamment les nouvelles stats. Certains comptes Twitter ont permis au grand public de se familiariser avec ça, y compris sur les nouveaux metrics, les stats avancées. Ils ont montré que les stats avaient une vraie utilité et que ce n’était pas du gadget.

Le temps passant, il y a de plus en plus de jeunes qui s’intéressent au foot et qui vivent avec la data. Il y a donc aussi une question générationnelle. Tu as plus de facilités de parler stats avec des jeunes fans. Ils appréhendent le foot de notre époque avec les stats.

PSG : De ce que tu vois, les stats sont-elles beaucoup regardées et utilisées par les médias ?

LM : C’est très hétérogène selon les rédactions. Dans toutes les rédactions, il y a des gens très ouverts sur la question et qui considèrent la stat comme un outil. Mais au sein même d’une rédaction, tu vas avoir toujours des gens qui sont défiants envers ça. Et je te parle de vécu parce que chez RMC c’est le cas.

Mon rédacteur en chef, Laurent Salvaudon, est très ouvert sur tous les sujets et notamment sur les stats. Il considère que les stats font partie intégrante du foot et de son analyse. C’est d’ailleurs lui qui est venu me chercher chez Opta. Il trouvait légitime et nécessaire d’avoir quelqu’un estampillé « datas » pour sa rédaction.

Mais des débats sur la pertinence des stats, il y en a dans la rédaction, notamment sur les nouvelles stats plus qualitatives.

Globalement, tu ne trouveras plus ou presque de journalistes qui te diront que les stats ne servent à rien mais il y en a encore qui sont réticents. Par conviction ou par posture, il y a encore des résistances au sein même des rédactions.

Tu trouveras toujours des gens qui sont contre mais globalement les journalistes voient l’intérêt que cela peut avoir. Etre journaliste, c’est être curieux. Les stats te poussent à te poser des questions donc beaucoup de journalistes y ont vu aussi une manière d’aller chercher des infos que tu n’aurais pas autrement.

Daniel Riolo fait partie de ceux qui ont un peu changé leur avis et ont ouvert leurs chakras sur certaines stats, comme les courses à haute intensité.

En 2022, si tu prends du recul et que tu es honnête intellectuellement, tu ne peux pas dire que les stats n’apportent rien, parce que c’est faux. Les gens s’en rendent compte au final.

Soit c’est une méconnaissance soit c’est un manque d’envie. Il faut creuser et aller lire des choses. Ce n’est pas à la portée de tout le monde. Il faut une volonté d’aller au fond des choses.

Certains voient encore les stats comme un gadget ou comme une « scientifisation » du foot alors que ce n’est pas le cas.

Cela dépend aussi du contexte : quand tu es invité sur un talk, ce qui importe c’est ton opinion. Sauf que les stats, bien souvent, vont à l’encontre de cette opinion et vont démonter des croyances. On a eu l’exemple il y a quelques temps lors d’un débat entre Daniel Riolo et Johann Crochet, spécialiste du foot italien, qui a montré via les stats que l’opinion de Daniel sur Verratti était erronée.

PSG : Lors d’un podcast Horizon Sport, Matthieu Lille-Palette, vice président d’Opta, utilisait une expression que je trouve très juste pour cela en disant que la stat vient « refroidir l’oeil » du journaliste.

LM : Exactement. Le foot est un sport d’émotions mais les stats ne vont pas enlever ça. Elles vont t’aider à pondérer un justement. Comme on a tous des joueurs que l’on aime plus ou moins, si tu te laisses uniquement happer par tes émotions, tu ne seras pas objectif.

Par exemple, tu citais Matthieu Lille-Pallette que je connais bien et qui a une petite dent contre Edinson Cavani. Et bien, stats à l’appui, on lui a montré tout ce qu’il apportait. Mais moi aussi il y a des joueurs que je n’aime pas et quand je regarde les chiffres, je me rends compte qu’il n’est pas si mauvais.

On est tous à fond dans le foot et les stats te permettent de prendre du recul, de pondérer ton analyse par le chiffre. Cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas être dans l’émotion. Le côté émotionnel tu l’auras toujours quand tu regardes du foot. Moi, j’évite de regarder les chiffres quand il s’agit de mon club de cœur, l’Inter, parce que je préfère garder uniquement le côté fan.

PSG : J’ai fait l’exercice de regarder de près les stats de Cavani et c’est très enrichissant. La conclusion c’est qu’il se crée un nombre incroyable d’occasions mais qu’il en rate aussi beaucoup. Son nombre de buts inscrits est donc inférieur aux expected goals, ce qui peut paraître paradoxal pour un buteur de sa trempe. Cela confirme l’impression visuelle. A l’inverse, récemment, je me suis rendu compte qu’Herrera, qui n’est pas le milieu préféré des supporters parisiens, avait plutôt des bonnes stats.

LM : Les stats permettent de passer l’outre l’image que l’on peut avoir d’un joueur. Surtout pour des joueurs qui ne sont pas « sexys », qui ne sont pas très vendeurs et avec lesquels on peut avoir tendance à être un peu plus sévère qu’avec d’autres.

PSG : Que réponds-tu à ceux qui disent : « les stats, on leur fait dire ce que l’on veut » ?

LM : En fait, je n’ai jamais compris cette critique. Je ne vois pas comment tu peux faire dire l’inverse de ce que dit le chiffre. Ce qu’on peut reprocher c’est plutôt un manque de contextualisation. Par exemple, dire que Kimpembe a 96 % de passes réussies, effectivement le chiffre est juste mais il faut regarder son poste et se demander si la stat la plus pertinente pour évaluer ce joueur.

Mais non, on ne peut pas faire ce que l’on veut aux chiffres. Si untel a marqué 30 buts, c’est indiscutable.

C’est comme cette phrase qui dit « Les statistiques, c’est comme les minijupes : ça donne des idées, mais ça cache l’essentiel ». C’est une formule qui sert à faire de l’esprit mais qui se trompe.

C’est difficile parfois de discuter avec des détracteurs des stats parce que, pour eux, il manquera toujours quelque chose. Je te donne un exemple réel de chez RMC ou un de mes collègues remettait en cause la stat des expected goals parce que le modèle ne prend pas en compte la météo ou la qualité du terrain ! Je lui ai demandé s’il était sérieux, mais oui !

Aucun modèle n’est parfait mais celui des expected goals prend en compte tous les paramètres objectifs possibles. C’est sûr qu’il n’intègre pas de savoir si la pelouse est grasse ou si l’attaquant avait perdu sa grand-mère la veille… Mais dans ces conditions là, on ne pourrait rien comparer. C’est comme si tu attendais d’un tournevis qu’il fasse aussi téléphone portable ! Quand tu prends un tournevis, tu sais à quoi il va te servir. C’est un outil avec un but bien précis qui ne va pas régler tous les problèmes. C’est une aide.

Donc, les détracteurs des stats trouveront toujours quelque chose à dire, même en leur expliquant par A+B. En fait, c’est sans fin. Certains sont fermés au contexte et trouveront toujours une excuse pour dire que c’est de la merde selon eux.

Le but n’est pas de dire que le modèle est parfait. Il a des failles bien sûr qui pourront progressivement être prises en compte. Mais il permet de donner des tendances, comme tous les modèles mathématiques.

PSG : Un truc qui m’agace quand même c’est les écarts entre les modèles. On voit qu’il y a plusieurs façons de calculer les expected goals selon les sources. Et même pour des stats basiques comme les passes ou les dribbles, on constate des différences selon les sites. Comment est-ce possible qu’Opta et StatsBomb n’aient pas la même définition de ce qu’est un centre ou un dribble ?

LM : Les disparités se situent effectivement dans la définition donnée à certains gestes. Après, je ne connais bien qu’Opta et je peux te dire que c’est très carré en termes de définitions. Il y a une homogéniété dans tous les championnats analysés.

Il y a des choses qui prêtent parfois à débat comme les passes décisives. Opta considère que la passe décisive c’est la dernière passe avant un but. Définition basique et simple. Mais si une passe a eu lieu bien en amont dans ton camp et que l’attaquant traverse tout le terrain pour marquer, le passeur initial est quand même crédité d’une passe décisive. Cela nous a été parfois reproché. Il y a une question de langue qui entre en jeu. On a traduit ce que les Anglais appellent « assist », c’est-à-dire une aide. Mais la traduction en « passe décisive » n’est pas heureuse.

Il y a donc des écarts entre les sites. Transfertmart, par exemple, attribue une passe décisive à un joueur qui a obtenu un pénalty transformé, ou même à une passe vers un tir dévié qui sera finalement un csc.

C’est une question de définitions. Je suis d’accord que cela peut poser des problèmes. Cela dépend des fournisseurs de stats. Chez Opta, je n’ai jamais eu l’impression que les définitions étaient compliquées. Un centre est par exemple considéré comme réussi s’il trouve preneur.

PSG : Je critique mais c’est quand même génial d’avoir accès à ses données. Les clubs ou les médias ont-ils néanmoins accès à d’autres stats que celles accessibles au grand public ?

LM : Non, je ne crois pas. A l’époque où j’étais chez Opta, le deal avec Whoscored avait fait grincer des dents parce que l’on mettait la base de données d’Opta en libre service. Les commerciaux anglais avaient fait ce deal.

C’est plus dans la façon d’extraire et de manipuler les stats que les outils d’Opta sont plus simples que Whoscored pour faire des comparaisons ou des recherches fouillées et sortir des fichiers Excel.

Un des secteurs sur lesquels Opta n’est pas au top c’est tout ce qui concerne le pressing. Le postulat de base d’Opta est de recenser toutes les actions avec ballon. Le problème c’est qu’on s’est aperçu ces dernières années que le pressing est devenu une stat capitale. Opta est un peu en retard alors que StatsBomb a ses données là.

Je compare parfois nos données d’Opta et celles de StatsBomb et c’est vrai qu’il y a des disparités mais je sais le sérieux et la fiabilité d’Opta donc je me sers de leurs données. Mais même s’il y a des écarts dans les chiffres, les tendances ou les classements individuels vont rester les mêmes.

Initialement, la LFP ne travaillait pas avec Opta mais avec un concurrent qui n’avait par exemple que deux types de tirs, cadrés ou non cadrés. Opta leur a permis d’ajouter les tirs contrés qui apportent une information supplémentaires. On voit que l’on progresse.

PSG : Il y a effectivement de plus en plus de stats disponibles. C’est quoi d’ailleurs la stat de demain, celle qui n’est pas encore diffusée aujourd’hui ?

LM : On est passé sur un côté qualitatif, et plus seulement quantitatif, de la stat. Plutôt que de mesurer le nombre, on essaye de mesurer la qualité, à tous les niveaux. Les expected goals ont ouvert une sorte de brèche parce que derrière il y a les expected shot on target et les expected saves qui permettent de déterminer en particulier la valeur d’un gardien.

Les expected assists sont également un progrès qui permettent de mettre en évidence les vrais créateurs, comme Alexander-Arnold.

Il y a aussi les expected threats qui utilisent les passes progressives notamment pour mesurer le danger apporté dans la surface.

C’est très intéressant parce que cela apporte un aspect qualitatif.

Chez RMC, on bosse en ce moment sur un indicateur. On est parti du postulat que les équipes finalistes et vainqueur de la Champions League ont des traits communs comme l’attaque, le pressing haut et la solidité défensive. On a appliqué ces 7-8 caractéristiques, dont les xG, pour constituer un indice.

D’ailleurs, avec cet indice le PSG est 14ème sur les 16 équipes qualifiées en huitièmes de finale. Il n’y a que Benfica et l’Atletico qui sont derrière. Pourquoi ? Parce que défensivement, ça ne va pas. Offensivement, le PSG est dans la fourchette haute. Mais défensivement, c’est du jamais vu ! En nombre de tirs subis, c’est du niveau de Tiraspol.

Le PSG est une équipe de contres qui ne s’assume pas. Ont-ils réellement les armes pour construire à partir de l’arrière ?

PSG : On te rejoint sur les problèmes du PSG. On avait d’ailleurs fait un bilan de la première phase de poules qui montrait que le PSG avait été en grosse difficulté défensivement parlant

LM : L’indice que l’on a bâti n’est évidemment pas prédictif. Si ça se trouve, Paris va gagner la Champions League et on dira dans 6 mois que le PSG a fait mentir les chiffres !

PSG : Les clubs et les joueurs sont-ils friands de stats ?

Les clubs aiment bien communiquer sur les stats qui leur sont favorables. Reims le fait très bien. Ils l’ont fait récemment pour mettre en avant leurs jeunes talents.

Côté pro, c’est plus secret parce qu’on est dans la performance. Cela dépend aussi de l’investissement du club. Les grands clubs qui ont des moyens fonctionnent beaucoup avec la data. La stat, cela coûte cher quand même.

Cela dépend aussi de la sensibilité des entraîneurs par rapport à la data. En France, on est en retard à ce niveau-là par rapport à nos voisins anglo-saxons. Reims travaille très bien, a embauché un data analyste qui travaille super bien et main dans la main avec l’entraîneur. Il est arrivé sur la pointe des pieds et il a montré l’aide qu’il pouvait apporter. Il a réussi à se faire une place dans le staff.

Toulouse et son président Commoli travaillent aussi très bien. Quand le club est possédé par des Américains, les stats sont souvent très utilisées. C’est culturel.

Mais je ne connais pas le quotidien de tous les clubs. Cela dépend de la volonté des dirigeants et de l’entraineur. Il y a encore de la résistance dans certains clubs, pour des raisons financières ou culturelles, comme à Caen par exemple.

Au PSG, il y a je crois 8 data analystes. Ils sont très armés à ce niveau là, sur le papier. Après, je ne sais pas s’ils ont l’oreille du coach et du staff. Si tu regardes la vidéo récente de Romain Molina qui raconte le recrutement de Lo Celso, tu vois que les datas n’entrent pas forcément en ligne de compte pour recruter. Pareil pour Messi ou Sergio Ramos.

PSG : Est-ce que tu regardes les stats du PSG ? Si oui, y-a-t-il des choses qui t’ont globalement marqué, positivement ou négativement ?

LM : En Ligue des Champions, Paris est l’équipe qui a touché le plus de ballons dans sa propre moitié de terrain. Ils partent de très bas et prennent donc beaucoup de risques. Le Real adore venir s’installer dans ton camp et est l’équipe qui a marqué le plus de buts de loin.

Paris risque donc d’être pris à la gorge dans ses propres 30 mètres et donner l’opportunité de tirer de loin au Real.

Après, il s’est passé du temps entre la phase de poules et les 8èmes de finale. Il y a quand même la place pour Paris parce que si le Real a encaissé très peu de buts, il le doit surtout aux exploits de Courtois. Il faut peu d’occasions pour marquer côté Paris qui a un talent offensif hors du commun. Mbappé va faire des différences grâce à sa vitesse.

Les stats sont favorables au Real mais il peut se passer tellement de choses venant chambouler le scénario d ‘un match que tout est possible. Le Real n’a pas rencontré de grosses équipes en Champions League, à part l’Inter.

Les autres interviews sur l’utilisation des stats dans le foot :

  1. Tripy Makonda : « Sans prise d’informations, tu ne joues pas au foot. Il faut trouver une stat qui mesure cela »
  2. Luis Fernandez : « J’ai tendance à me méfier des stats »
  3. Yacine Hamened : « Les stats doivent confirmer ou nuancer une performance mais elles ne doivent pas être l’argument massue. »
  4. François Pinet : « Les stats sont incontournables dans le debrief d’un match »
  5. David Aiello : : « En choisissant un chiffre, tu fais un choix éditorial »
  6. Nicolas Mondon : « On est encore dans la préhistoire du foot et de la data »
  7. Dan Perez : « Les stats vont te permettre d’aller t’intéresser à un joueur ou une équipe que tu n’aurais pas pu voir par toi-même »

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