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Analyses Saison 2020-2021

Kylian Mbappé, le presque parfait

C’est avec le « génie français » que nous reprenons le cours de nos bilans individuels 2020-2021. Kylian Mbappé a connu une saison de patron. Il est pour nous le meilleur joueur parisien de l’exercice écoulé. Retour en chiffres et en graphiques sur la saison presque parfaite du numéro 7 du PSG.

On a aiméOn a moins aimé
Son ultra efficacitéSa « air defense » et ce qu’elle implique
Qu’il fasse du côté gauche de la surface sa maison
Qu’il porte l’équipe dans les moments importants
Qu’il batte son record de dribbles

On a aimé

Son ultra efficacité

Par où commencer ? Quelle stat symbolise le mieux l’efficacité incroyable de Kylian Mbappé devant le but ? Débutons simplement naturellement par son total de buts :

Il a marqué 42 buts en 2020-2021 : 27 en Ligue 1, 8 en Champions League, 7 en Coupe de France. Cela représente 36 % des buts du PSG cette saison, toutes compétitions confondues. C’est proprement ahurissant.

Les seconds, Kean et Neymar, à eux deux en cumulé (34 buts) ne parviennent pas à approcher le total du Français.

Il termine logiquement meilleur buteur de Ligue 1, devant Depay (Lyon) et ses 20 buts (dont 8 pénaltys) :

Si l’on rajoute ses 11 passes décisives, il est impliqué dans 45 % des buts du PSG cette saison, toutes compétitions confondues. En Ligue 1, avec 27 buts et 7 passes, son taux est de 40 %.

Dans l’histoire récente du PSG, il n’y en qu’un qui fait mieux : Zlatan Ibrahimovic était monté jusqu’à 50 % en 2015-2016 (38 buts et 13 passes décisives sur les 102 buts du PSG en Ligue 1).

Mbappé est donc le meilleur buteur du PSG des trois dernières saisons en Ligue 1. Mais il a des concurrents : Ibra avait fait un « quatre à la suite » entre 2012 et 2016 et Cavani, avec 35 buts en 2016-2017, a marqué plus que lui sur un exercice.

Au cours de la saison (à Montpellier, début décembre), il a fêté son 100ème but de sa carrière en Rouge et Bleu. Mais il ne s’est pas arrêté à 100. Loin de là.

Après avoir égalé Rocheteau et ses 100 buts, il a ensuite dépassé une autre légende du club, Pauleta.

Il affiche désormais 132 buts au compteur (et 56 passes) en 171 matches. Il est donc décisif plus d’une fois par match depuis son arrivée au PSG, toutes compétitions confondues.

Si l’on revient à la saison 2020-2021, c’est au niveau européen que l’on trouve des concurrents à sa taille : si l’on additionne buts en championnat et en coupe d’Europe, il n’y a que Robert Lewandowski qui a plus marqué que lui (46 buts à 35).

En se concentrant sur le championnat uniquement, Kane (37) et Messi (39), en plus de Lewandowski (48), font mieux que Mbappé (34).

Ce qui est également marquant dans la saison du Français, c’est son niveau de réalisme. En effet, compte tenu de ses situations de tirs, le modèle des expected goals anticipait 22.9 buts de sa part. Il en a inscrit 27.

Cet écart de 4.1 entre les buts marqués et les expected goals est le plus important de tout l’effectif parisien. Neymar, par exemple, affiche au contraire un différentiel négatif (de 4.2). La « surperformance » de Mbappé a compensé en quelque sorte la maladresse de Neymar.

Depuis qu’il est au PSG, c’est la première fois qu’il « surperforme » autant :

Trois saisons sur quatre en Ligue 1 avec le PSG, Mbappé a fait mieux que ce que le modèle prédisait. C’est néanmoins avec Monaco en 2016-2017 qu’il s’est le plus écarté du modèle : 15 buts inscrits pour 8.3 xG (soit +6.7).

Là aussi, parmi les meilleurs buteurs des championnats européens, il n’y en a qu’un qui fait mieux que lui : Lewandowski, avec 41 buts inscrits contre 32.1 attendus, a rendu fou la théorie des expected goals (+8.9 buts).

Penchons-nous maintenant sur la façon dont il a marqué ses buts :

Plusieurs facteurs intéressants sont à noter cette saison :

  • Avec 3 buts inscrits de loin, dont un très bel enroulé face à Nîmes, il fait aussi bien que lors des trois saisons précédentes cumulées. Personne n’a fait mieux au PSG cette saison (Gueye en a 2).
  • Il est le meilleur buteur en contre-attaque de Ligue 1 en 2020-2021 avec 6 réalisations
  • Toujours pas de but de la tête en Ligue 1 pour lui avec le PSG (malgré 22 tentatives, dont 2 cette saison)
  • 6 pénaltys, son record avec le PSG

Attardons-nous un petit peu sur ces pénaltys. On peut déjà relever qu’il a provoqué cinq des dix-sept pénaltys obtenus cette saison par le PSG.  

En comptabilisant ceux contre Basaksehir et Barcelone en Champions League et celui en coupe contre Lille, il en a tenté et réussi neuf cette saison. 100 % de réussite mais en variant les plaisirs : quatre fois fort sur sa gauche (contre Nice, Lorient, St Etienne et Barcelone), cinq placés sur sa droite (Nantes, Monaco, Basaksehir, Lille et Barcelone).

Son échec cet été lors de la séance de tirs aux buts de l’Euro est donc son seul loupé de la saison. Auparavant, depuis son arrivée au PSG, il en avait marqué trois (dont deux en coupe de France) et raté deux (dont un en coupe de France).

Enfin, il ne s’est pas contenté de marquer puis qu’il a délivré 11 passes décisives (dont 1 en Coupe) : avec 7 passes décisives en Ligue 1, il est 11ème, et ses 3 passes en Champions League le classent au 5ème rang. Seul Di Maria fait mieux que lui au PSG.

Ses 10 assists en tout sur les deux compétitions principales ne constituent cependant pas son record sur un exercice puisqu’il est monté à 12 en 2018-2019 :

On constate la très grande régularité du Français dans cet exercice qui prouve, année après année, qu’il n’est pas qu’un simple buteur.

Qu’il fasse du côté gauche de la surface sa maison

Son action contre la Suisse à l’Euro durant la prolongation de ce 8ème de finale a dû le hanter pas mal de nuits. Décalé côté gauche, proche du but adverse, il a mis tellement de buts dans cette position que son loupé face à Sommer paraît incompréhensible pour les supporters parisiens qui ont vu à l’œuvre Mbappé la saison écoulée.

Qu’il joue sur le côté ou en pointe, il raffole de ses appels côté gauche où sa vitesse de course, associée à sa coordination supersonique font des merveilles. Il va tellement vite et est tellement habile des deux pieds que toutes les options s’offrent à lui quand il entre dans la surface après s’être débarrassé du dernier défenseur, comme sur cette image arrêtée d’un face-à-face avec Mandanda :

Il peut évidemment tirer du gauche. C’est ce qu’il a fait dans l’action ci-dessus à Marseille (mais aussi face à Dijon, Lyon, Strasbourg notamment). La frappe entre les jambes du gardien fait mouche le plus souvent.

Mais il peut également choisir de se remettre sur le pied droit pour enrouler petit filet opposé.

Dernière option : il est capable de feinter la frappe du droit pour crocheter le gardien et marquer du gauche (à Nîmes ci-dessous)

ou même réaliser un joli piqué (contre Montpellier ci-dessous).

Bref, il a l’embarras du choix quand on dispose de son talent et de sa vitesse de coordination.

Le schéma ci-dessous décrit les positions de tir ayant donné naissance à un but de Mbappé en Ligue 1 cette saison. Cela penche clairement à gauche puisqu’on ne compte, hors pénaltys, que cinq buts sur partie droite de la surface.

Et on constate que ses buts à gauche proviennent majoritairement de frappes relativement proches du gardien.

Au-delà de ses buts, c’est de cette position préférentielle qu’il crée le danger pour les autres également. Au moins trois de ses passes décisives de la saison (pour Neymar face à Angers après être passé entre deux défenseurs, pour Herrera à Nantes, pour Icardi contre Brest) proviennent de différences faites côté gauche de la surface.

C’est aussi dans cette position qu’il provoque des pénaltys (à Nice, à Nantes, contre Lorient).

Pourtant, réduire Mbappé à ses débordements côté gauche serait très réducteur tant il a montré qu’il avait développé sa palette d’attaquant et de buteur cette saison. En plus de ses buts côté gauche marqués de différentes manières, on l’a découvert davantage buteur de loin (3 buts) et il a toujours cette capacité, dès qu’il y a de l’espace devant lui, à prendre de vitesse ses défenseurs pour se retrouver face au gardien adverse. On a notamment en mémoire ses buts partis de loin à Lyon, servi par Verratti, à Metz par Herrera et à Brest en fin de saison grâce à Di Maria.

Autant de façons de marquer différentes qu’il n’a pu mettre en pratique durant l’Euro avec les Bleus. Mais que les supporters français non fans du PSG se rassurent : il n’y a pas qu’avec l’équipe de France qu’il n’a pas concrétisé toutes ses occasions, y compris à gauche. Pour preuve, ci-dessous, l’image arrêtée de son tir contre Lille en toute de fin de saison alors que les deux équipes étaient au coude à coude en tête du championnat. C’est Maignan qui prendra le dessus et Lille qui finira par s’imposer…

Qu’il porte l’équipe dans les moments importants

C’est peu dire que d’affirmer que Kylian Mbappé, 22 ans, a porté le PSG tout au long de l’année et tout particulièrement dans les moments décisifs.

Le schéma ci-dessous retrace tous les matches de l’enfant de Bondy, en Ligue 1 et Champions League, en mettant en exergue les buts marqués.

Il a donc marqué lors de 23 des 41 matches qu’il a disputés : 12 fois un but, 10 fois 2 buts, et bien sûr un triplé le 16 février 2021 à Barcelone, là où le PSG n’avait jamais gagné.

Si l’on divise sa saison en deux parties, il a marqué 14 buts lors des 21 premiers matches, et donc 21 buts dans les 20 derniers. Le jeune homme connaît la valeur des choses. Il sait que les saisons et les titres se jouent au printemps. Alors qu’il avait, à deux reprises, été muet trois matches de suite sur la première partie de saison (Leipzig-Bordeaux-Manchester fin novembre, puis St Etienne-Brest-Angers pour les débuts de Pochettino en janvier), il ne restera jamais deux matches consécutifs sans marquer à partir de février.

Dans le long sprint final, il signera un doublé en janvier, un autre en février et un autre en mars, puis pas moins de trois doublés en avril (Bayern, St Etienne et Metz). Après avoir sorti le Barça presque à lui seul au tour précédent, il est l’un des grands bonshommes de la double confrontation face au Bayern en quart avec deux buts à l’Allianz Riviera contre un Neuer qui l’avait mis en échec en finale la saison précédente.

Il ne s’est pas contenté de porter le PSG sur la scène européenne. En Ligue 1, avec un Neymar qui ne marque quasiment plus que sur pénalty (5 buts sur ses 13 derniers matches, dont 4 pénaltys), il sauve le PSG contre St Etienne avec un magnifique doublé puis contre Metz.

Difficile de lui reprocher ses trois matches d’absence pour blessure contre Lens, Rennes et City : entre la prise de fonctions de Pochettino et la fin de saison, il a joué 83 % des minutes possibles de Ligue 1 et Champions League. Personne ne fait mieux :

Le deuxième attaquant, Di Maria, n’a joué que 56 % des minutes possibles. Neymar est à 50 %.

Dommage quand même que cette foutue blessure à la cuisse l’ait privé de sa fin de saison car non seulement il marchait sur l’eau mais il semblait en outre comme habité. On ne l’avait jamais vu si déterminé, comme s’il était en mission pour éviter que le titre ne fuie le PSG, surtout l’année des 50 ans du club.

Une data traduit bien le poids pris par Mbappé cette saison. Il s’agit du différentiel entre les buts marqués et les buts encaissés par son équipe quand il était sur le terrain. Avec un écart de 48 (c’est-à-dire 68 buts marqués en sa présence et 20 encaissés), il domine toute la Ligue 1 avec cet indicateur. Parmi les cinq principaux championnats européens, il n’y a que les tauliers du Bayern (Neuer +55, Muller +53) qui font mieux que lui.

On retrouve logiquement quatre joueurs du Bayern dans ce top 10, les Bavarois ayant terminé en tête de Bundesliga avec une différence de buts de +55.

Qu’il batte son record de dribbles

On aime le Mbappé buteur et passeur. Mais on aime aussi le Mbappé dribbleur. Et cette année, on a été servi !

Avec 127 dribbles réussis (Ligue 1 et Champions League), il fait mieux que lors de ses trois précédentes saisons dans la capitale.

Son taux de réussite cette saison (52 %) reste en outre tout à fait correct et même supérieur à celui de la saison précédente (50 %).

Avec 181 dribbles tentés, il est le joueur qui a le plus tenté sa chance en un contre un dans la saison de Ligue 1 :

Il devance Doku (169 dribbles) et Fulgini (155). Son taux de réussite est néanmoins le plus bas parmi les 10 plus gros accros aux dribbles.

Parmi les cinq principaux championnats européens, il n’y a que Messi (247), Adama Traoré (216) et Rodrigo De Paul (182) qui en ont tenté plus que lui.

Le site fbref.com nous apprend que ses dribbles sont à l’origine de 19 tirs en Ligue 1, ce qui en fait le 3ème total derrière Depay et Bouanga (21).

En Champions League, il est carrément leader de cette catégorie avec 11 dribbles débouchant sur un tir :

Il est d’ailleurs plus performant en Champions League qu’en Ligue 1 en termes de dribbles :

Ramené à 90 minutes, il en tente moins en Champions League (6.2 contre 6.8) mais en réussit plus (3.7 contre 3.4). Son taux de succès est donc logiquement bien meilleur dans l’épreuve reine (60 % contre 50 %).

C’est d’ailleurs en Champions League qu’il a réussi ses plus grosses performances en la matière : 10/11 à Barcelone et 9/11 à Istanbul. Son record cette saison en Ligue 1 est de 7 dribbles réussis à Nantes et face à Brest.

On a moins aimé

Sa « air defense » et ce qu’elle implique

Quand on veut on peut. Et bien, on dirait que Kylian Mbappé ne souhaite pas défendre. Il est crédité de 0.6 action défensive par 90 minutes. C’est le plus faible niveau des joueurs offensifs parisiens. Neymar en fait cinq fois plus, Sarabia, certes dans un rôle et autre statut, six fois plus.

Statut, le mot est lâché. On ne voit pas d’autres raisons à l’absence de travail défensif du Français. C’est une star, un potentiel ballon d’or, donc pas digne de s’abaisser à défendre, d’aider ses coéquipiers par du repli défensif et de s’astreindre aux basses besognes ? On ne sait pas ce qui le retient.

Parce que, physiquement, on sait bien qu’il en est capable. Et que, compte tenu des distances parcourues en match, ce ne sont pas quelques courses vers l’arrière ou parfois un simple repositionnement derrière le ballon qui vont l’épuiser et le priver de ressources pour marquer. Au contraire, le fait d’être en mouvement et de chercher à provoquer l’erreur d’un adversaire, sont autant d’opportunités supplémentaires de récupérer le ballon et d’aller marquer.

Et tactiquement, il sait que ses efforts défensifs sont importants. Le garçon est suffisamment intelligent pour savoir que Paris ne pourra pas prétendre aux plus beaux trophées si l’équipe n’est pas unie et que c’est en défendant en bloc que l’on gagne des titres.

La preuve, il en fait un peu plus quand la musique de la coupe aux grandes oreilles se fait entendre :

Rien d’exceptionnel, mais son investissement défensif est bien plus important en Champions League.

Il a réussi 6 tacles en tout cette saison dont en 2 en Champions League. Et sur les 18 qu’il a tentés, 5 l’ont été contre le Bayern. C’est encore plus parlant avec ses stats de dégagements : il n’en a effectué que 9 dans toute la saison, dont 5 face au Bayern.

On le voit aussi avec les stats relatives au pressing :

L’attaquant français est le joueur offensif de Ligue 1 (avec au moins 10 matches) avec la plus faible moyenne de pressings réalisés (6.9 par 90 minutes en championnat). Mais il augmente de 38 % son nombre de pressings en Champions League. Cette stat est à relativiser par le fait que le PSG a beaucoup moins la balle en Champions League et donc les occasions de presser sont plus nombreuses. Mais il est, avec Di Maria, celui chez qui la hausse est la plus forte entre les deux compétitions.

Pour info, face au Bayern, il a tenté 29 actions de pressing en deux matches. Et le match où il a récupéré le plus de ballons est le match retour face à Barcelone avec 9.

Mbappé, même dans la zone offensive (en gris dans le graphique ci-dessous), presse moins (4.5) que des milieux de terrain comme Herrera (5.6) et Verratti (4.7).

Le pire, c’est qu’il en faisait un peu plus les années précédentes :

Pour tous les indicateurs défensifs ou presque, il a connu son année la plus basse.

Pourtant, personne ne lui demande de défendre comme Gueye ou même comme Cavani par le passé. Mais même les replacements les plus élémentaires ou les courses les plus utiles pour aider un coéquipier dans le besoin lui semblent étrangères.

Et cela ne semble émouvoir personne : les coaches se succèdent sans que cela ne change. Pochettino, avec sa réputation de fort pressing des joueurs offensifs, n’a pas fait mieux que Tuchel. Et on n’a pas encore senti de révolte de coéquipiers agacés par ce comportement, certainement trop craintifs d’un retour de bâton et trop heureux de le voir enfiler les buts. Quant au capitaine Marquinhos, il ne semble pas avoir l’emprise nécessaire.

Sergio Ramos pourra-t-il changer la donne ? S’il s’en va dans un club plus prestigieux, Mbappé fera-t-il ces efforts défensifs ? Une éventuelle attaque « MNM’s » Mbappé-Neymar-Messi est-elle viable si aucun ne fait d’effort défensif ?

Beaucoup de questions sans réponse. Mais au-delà du problème tactique que cela pose, c’est bien l’organisation du club, la lutte d’influence entre stars-dirigeants-entraineurs qui semble en jeu à travers ce sujet. Car en remettant le joueur face à ses responsabilités de joueur, c’est tout un club qui retrouverait un fonctionnement plus sain. Tout l’inverse de ce qui se passe depuis plus d’un an et de la soi-disant réflexion concernant son avenir d’une vedette qui mène tout le monde en bateau.

En gros, selon nous, le PSG aura grandi quand il verra Mbappé (et Neymar) défendre. C’est pas gagné…

Bilan : 8.5/10

Kylian Mbappé vient donc de boucler avec le PSG une saison qui frôle la perfection. A 22 ans seulement, il a littéralement porté le PSG sur ses épaules tout au long de la saison.

Puisqu’on est très exigeants avec le « génie français », on n’a pas pu s’empêcher de regretter le manque d’investissement défensif. Cela ferait de lui le joueur ultime tant, de l’autre côté du terrain, il s’affirme déjà comme l’un des meilleurs joueurs du monde.

De quoi est fait son avenir ? Nul ne le sait, peut-être même pas lui (hum hum). Mais une chose est sûre, si l’exercice à venir est son dernier sous les couleurs Rouge et Bleu, on est prêt à savourer et à se délecter de chaque minute qu’il va passer avec le maillot du PSG.   

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