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Matches Saison 2021-2022

PSG-Strasbourg (4-2) : le debrief complet

Pour débriefer cette première rencontre de Ligue 1 à domicile, ponctuée par un joli 4-2 face à Strasbourg, nous vous proposons un petit « J’aime-J’aime pas », c’est-à-dire la présentation, chiffres à l’appui, des aspects positifs et négatifs du match.

On a aiméOn a moins aimé
Revenir au ParcLa « Mbappé dépendance »
Que Messi change déjà l’ADN du clubLes buts encaissés de la tête
Que Diallo continue sur sa lancéeLe manque de jeu vers l’avant
L’organisation à la périphérie du match

On a aimé

Revenir au Parc

On vous rassure, on parlera des stats plus tard dans l’article, mais avant cela, comment ne pas revenir sur la joie de revenir au Parc. Le stade était plein, l’ambiance magnifique, le CUP royal.

Le passage de Pastore a constitué un délicieux amuse-bouche avant la présentation « à l’américaine » des cinq nouvelles recrues, sur fond de musique des Chicago Bulls.

Et quel plaisir de réentendre les chants dans ce Parc magnifique !

Anne-Laure Bonnet parfaite sur l’estrade, comme avant elle Ambre « on ne va pas se mentir » Godillon sur le plateau de PSG TV (quel décalage par rapport au lunaire Paganelli). On n’entendait pas tout dans le stade mais peu importe, les chants des supporters suffisaient à notre bonheur (et à celui des nouveaux-venus apparemment).

L’ambiance lors de l’entrée de Messi était dingue. On en a eu des frissons. C’était grandiose.

Et ce ne sont pas les quelques sifflets adressés au déroutant (pour ses adversaires, ses dirigeants, ses fans…) Mbappé qui auraient pu gâcher la fête tant tout semblait réuni pour une soirée quasi-parfaite.

Que Messi change déjà l’ADN du club

Le PSG est entré définitivement dans une autre dimension avec l’arrivée de Messi. Non pas encore tant pour le jeu qu’il va produire. Mais pour l’effet qu’il provoque déjà sur le club et… les arbitres. On plaisante bien évidemment, mais plusieurs événements « paranormaux » ont quand même eu lieu samedi soir Porte d’Auteuil.  

On pense en premier lieu à l’arbitrage. Cela mériterait peut-être d’autres images, mais celles à notre disposition semblent clairement indiquer qu’Icardi est hors-jeu au moment du centre de Diallo :

Avec la VAR, c’est assez incompréhensible pour nous que le but ait été validé et on comprend la réaction de l’entraîneur strasbourgeois, Julien Stéphan, après le match.

D’ailleurs l’Argentin regarde tout de suite après son but vers le juge de touche pour voir si le drapeau s’est levé puisqu’il sait qu’il a flirté avec la position du dernier défenseur :

Le PSG a tellement plutôt l’habitude d’être lésé par les décisions arbitrales que l’on ne va évidemment pas se plaindre.

Autre phénomène étonnant ce samedi : la réussite n’a cessé d’accompagner le club de la capitale. On pense bien sûr tout d’abord au but sur la frappe de Mbappé déviée par Ajorque dans sa propre cage :

Sels est par conséquent complétement pris à contre-pied par la déviation involontaire de son attaquant.

Mais les malheurs strasbourgeois ne se sont pas arrêtés là : sur le 3ème but parisien, le PSG est aussi plutôt verni. En effet le centre de Mbappé est également chanceux : la passe du Français est dévié par un défenseur :

Elle va du coup prendre une drôle de trajectoire en cloche et arriver idéalement pour Draxler, seul au deuxième poteau qui n’a plus qu’à conclure :

Autre événement qui nous fait dire que quelque chose a changé au PSG : la tournure des événements. Comme tout supporter parisien qui connaît l’histoire de son club, nous n’étions pas complètement rassurés à la mi-temps. Tripy Makonda non plus apparemment :

Les deux buts alsaciens sont venus nous rappeler combien ce club aime s’inscrire dans la difficulté. Et pourtant, alors que tout semblait réuni pour revivre une soirée cauchemardesque et qu’un 3ème but adverse s’annonçait, c’est l’inverse qui se produisit.

Alors finies la scoumoune et les scénarios catastrophe ? On l’espère. Ce serait le premier « Leo effect » sur l’ADN du club !

Que Diallo continue sur sa lancée

Une bonne prépa, ça paye. Présent dès la reprise de l’entraînement en juillet, Abdou Diallo a réalisé l’intégralité de la préparation, en compagnie majoritairement des jeunes du club. Il est donc en forme physiquement et cela se voit. Il avait déjà été très bon à Troyes et a de nouveau disputé une très bonne partie face à Strasbourg. Il est même récompensé de son nouveau gros match avec une passe décisive.

Comme à Troyes, il a en outre été très bon des deux côté du terrain. Offensivement, il a particulièrement brillé, comme en attestent de nombreuses stats. On commence logiquement avec sa passe décisive de la 3ème minute : on voit qu’il réclame le ballon à Kimpembe car il sent qu’il y a un coup à jouer compte tenu du rapport de force sur le côté (3 contre 1) :

Néanmoins, il surprend tout le monde et prend un risque en centrant alors qu’aucun Parisien n’est encore dans la surface et qu’Icardi est entouré de 2 joueurs :

Mais le centre est parfait et Icardi s’est défait du marquage. Au prix d’une belle détente et d’une mauvaise appréciation du gardien alsacien, l’Argentin ouvre la marque :

C’est la 4ème passe décisive de Diallo avec Paris (dont 3 en Ligue 1). Avec d’ailleurs 4 buteurs différents (Neymar, Marquinhos, Kean, Icardi).

C’est aussi et surtout la seconde fois qu’il réussit une passe décisive contre Strasbourg. La première est entrée dans la légende du club puisqu’elle date du 14 septembre 2019 et avait permis à Paris de battre le Racing dans les arrêts du jeu et à Neymar de débuter sa « remontata » dans le cœur des supporters parisiens avec un splendide retourné.

Outre sa passe décisive, il a délivré samedi soir une autre passe débouchant sur un tir : la situation est en fait la même que sur l’ouverture du score. Assez libre de ses mouvements sur la gauche, il adresse encore un beau centre brossé pour la tête du numéro 9 parisien :

Comme sur le but, la présence conjuguée de trois maillots bleus (Wijnaldum et Mbappé en plus de Diallo) attire plusieurs adversaires. Icardi est même cette fois en un-contre-un dans la surface, mais gêné (et tenu) par Djiku, il n’ajuste pas aussi bien sa tête que sur son premier coup de casque.

C’est la première fois de sa carrière en France que Diallo distribue deux passes clés dans un même match. Il a donc réussi deux centres lors de ce match (sur trois tentés) et en est donc à trois sur six après deux journées (1er Parisien dans ce domaine).

On le sait, le néo-international sénégalais n’est pas gêné avec le ballon et aime provoquer. Il n’hésite pas à prendre ses responsabilités comme en témoigne tout d’abord son volume de ballons joués : il a touché 104 ballons, soit le 3ème total du match.

Après ses 109 ballons de Troyes, il est donc sur deux matches consécutifs à plus de 100 ballons touchés. C’est la première fois que cela lui arrive depuis son arrivée dans la capitale.

Mais comme au stade de l’Aube, il ne s’est pas contenté de toucher le cuir pour le rendre à son défenseur central. Une fois encore, il est allé de l’avant et a cherché à faire progresser le jeu parisien.

Il est ainsi pour la seconde fois consécutive le joueur parisien qui a le plus fait avancer le jeu (749 mètres) :

Ses 450 mètres gagnés par la passe sont le 3ème total du match (il est devancé par Kimpembe et Kehrer) et ses 299 mètres gagnés balle au pied sont la 2ème marque derrière les 327 mètres de Mbappé.

Il a notamment réussi 2 passes longues sur 3 (soit 5/7 en 2 matches). Il est aussi et surtout encore le Parisien qui a réussi le plus de passes progressives : après ses 13 de Troyes, il en a cette fois donné 8, soit le double d’Hakimi et de Mbappé.

Il a donc pris des initiatives par la passe, mais aussi par le dribble. Au risque de se répéter, c’est comme la semaine passée ! Il a même fait mieux qu’à Troyes puisqu’il en a réussi 4 sur les 5 tentés. Il en est donc à 7 dribbles passés sur 9 en deux matches !

Il s’est ainsi trouvé impliqué dans de nombreuses offensives parisiennes, comme en atteste son xG Chain, c’est-à-dire sa contribution aux attaques parisiennes se terminant par un tir :

Il est le troisième Parisien avec cet indicateur, devancé simplement par Mbappé, dans tous les bons coups (on y revendra) et Draxler. L’écart avec l’autre latéral Hakimi est important (0.42).

Après deux matches, il en est à 2xG Chain, soit le deuxième total de l’équipe derrière Mbappé. Diallo seconde force offensive de l’équipe ? C’est bien pour lui, surtout à ce poste sinistré la saison dernière, mais cela en dit quand même long sur les difficultés des milieux et des autres attaquants…

Défensivement, il a été moins sollicité que samedi dernier mais présente aussi d’excellentes stats. Il a notamment réussi les trois tacles qu’il a tentés (1er du PSG) et a récupéré 6 ballons (1er là aussi) :

Il finit par ailleurs la rencontre avec 9 duels gagnés sur 13, soir le deuxième total du PSG derrière les 10 (sur 18) de Mbappé.

Le signe d’un joueur en pleine forme et qui s’habitue de plus en plus à ce poste de latéral. Quelqu’un a des nouvelles de Kurzawa ?

On a moins aimé

La « Mbappé dépendance »

On aurait pu faire simple et simplement recenser toutes les actions positives de Kylian Mbappé pour en faire un des points positifs du match. Mais il y a quelque chose qui nous chagrine. Une impression vue du stade, que l’on avait déjà ressentie devant notre télé : tout le danger vient de lui, et uniquement de lui (ou presque).

Il est, en ce moment, compte tenu des absences, le seul à réellement tenter des choses et peser sur tout un match. Hakimi prend encore ses marques et a été plus discret que lors de la première journée ; Draxler est capable d’éclairs furtifs et Diallo prend progressivement une nouvelle dimension. Mais le seul qui crée réellement des choses sur la durée, c’est le numéro 7.

En fait, en caricaturant, on a quand même l’impression que la seule façon de mettre en danger Strasbourg samedi soir, c’était via les accélérations de Mbappé. Faute de jeu collectif rodé, c’est par les prises d’initiatives individuelles que la défense alsacienne a pu être mise sous pression.

C’est quand même assez gênant pour un coach qui est là depuis 18 mois maintenant. On ne sent toujours pas d’empreinte collective ni de projet de jeu. Et c’est encore et toujours par les accélérations de Mbappé que le PSG parvient à prendre en défaut son adversaire.

Dans les faits, samedi soir, cela donne quoi ? Mbappé est impliqué dans trois des quatre buts parisiens : il frappe sur le second, centre pour Draxler sur le troisième et dépose Perrin pour servir idéalement Sarabia sur le dernier.   

Mais le pire c’est qu’il est également impliqué dans presque toutes les autres occasions parisiennes : il est l’auteur du centre pour la grosse frappe d’Hakimi à la 12ème minute et a lui-même trois opportunité de marquer : lorsqu’il frappe du gauche (dans sa zone de prédilection) après avoir déposé Perrin à la 48ème minute, mais il bute sur Sels ;

Bis repetita après le premier but strasbourgeois où il perd de nouveau son duel contre le portier alsacien qui réalise un superbe arrêt à la 62ème minute. Les deux fois, Draxler est à l’origine de l’action (ouverture extérieur du pied sur la première, talonnade sur la seconde).

Enfin, dans les arrêts de jeu son coup-franc ne passe pas loin de la lucarne de Sels.

On a comme l’impression qu’il ne s’est passé quelque chose que lorsque Mbappé l’avait décidé. En accélérant à sa guise pour mettre le feu dans l’arrière-garde adverse.

Les quelques sifflets d’avant-match ne l’ont apparemment pas perturbé. Cela l’a peut-être au contraire encore plus stimulé. Comme s’il avait besoin d’un surplus de motivation après les incroyables témoignages d’amour adressés par le public à Messi avant la rencontre…

Ces hommes-là sont des animaux avec des egos immenses. Ce n’est donc pas étonnant que dans ce contexte, avec Messi et Neymar côte à côte en tribune, Mbappé ait livré un très gros match. C’est juste gênant que l’on ait le sentiment que le match bascule selon sa propre volonté et non pas en raison d’une domination collective.

Et en chiffres, cela donne quoi ? Il est notamment l’auteur de cinq actions amenant un tir, record du match.

Ses chevauchées balle au pied ont fait gagner 327 mètres. Il n’avait fait mieux qu’une seule fois en Ligue 1 avec Paris : contre Brest en janvier 2021 (348 mètres). Il est responsable de 439 mètres gagnés en tout, c’est sa 3ème performance avec Paris en Ligue 1.

Il est aussi le joueur qui a gagné le plus de duels (10/18) dont six par le dribble :

Ses 6 dribbles réussis constituent son 2ème plus gros total en Ligue 1. Son record est de 7 (5 matches).

Signe de sa motivation, on l’a aussi vu faire des efforts défensifs : il a réussi un tacle, un dégagement et une interception. Ce n’est que la deuxième fois depuis qu’il joue à Paris qu’il « noircit » ces trois colonnes de stats (tacle réussi, dégagement, interception). La fois précédente, il s’agissait de son match de mammouth face à St Etienne en avril où il avait été très démonstratif dans ses émotions. Quand on vous parle de motivation…

Choses incroyables également, avec 4 ballons récupérés, il est le 3ème meilleur « récupérateur » du PSG de la soirée et il est l’auteur de 2 des 6 fautes parisiennes de la soirée. Encore un signe d’envie !

Que l’on soit clair : on ne regrette évidemment pas la très grosse prestation du Français, mais le fait qu’il constitue la seule véritable arme offensive de l’équipe (en attendant pas mal de titulaires certes). Surtout si le PSG est amené à se passer de lui cette saison…

Les buts encaissés de la tête

Gameiro et Ajorque ont trompé Navas samedi. Le point commun de ces deux très beaux buts ? ils furent inscrits de la tête. Comme le Troyen El Hajjam avait déjà marqué de cette manière (sur corner) lors de la journée inaugurale, le PSG a donc encaissé ses trois buts de la tête depuis le début de saison.

Sur celui de Gameiro ci-dessous, on voit pourtant que les Parisiens sont en surnombre dans leur surface. Paris joue un quatre contre deux mais c’est le plus petit des joueurs sur la pelouse (1.72 m) qui va prendre le dessus. Assez incompréhensible et le signe d’une mauvaise communication entre les défenseurs.

Dina-Ebimbe est également en partie coupable car il ne monte pas assez vite sur le centreur (Thomasson) :

Kehrer essaye d’intervenir mais Gameiro place un magnifique coup de tête :

C’est le 9ème but de la tête de l’ancien parisien en Ligue 1 sur les 77 qu’il a inscrits.

Sur le second but encaissé, Ajorque, à la lutte avec Kimpembe, réalise une tête somptueuse de l’entrée de la surface.

Le capitaine parisien perd son duel et Navas, sûrement surpris, est un peu court. Le grand (1.97 m) attaquant strasbourgeois a marqué 10 de ses 34 buts en Ligue 1 de la tête.

En deux matches, les Parisiens ont donc déjà encaissé trois buts de la tête. C’est déjà presque autant que lors de l’ensemble de la saison dernière : 5, contre Angers (Traoré), Bordeaux (Pembélé contre son camp), Monaco (Diop), Metz (Centonze) et Rennes (Guirassy).

De l’autre côté, les Parisiens en ont inscrit un cette saison de cette manière (Icardi samedi), contre 10 la saison dernière.

Stat à surveiller lors des prochains matches pour voir si l’arrière-garde parisienne se ressaisit dans ce secteur, en particulier lors des (ré)intégrations de Marquinhos et Ramos.

Le manque de jeu vers l’avant

Signe des difficultés parisiennes à faire le jeu, les joueurs parisiens, Mbappé et Diallo mis à part, ont eu du mal à jouer vers l’avant. Bien sûr, une passe en retrait n’est pas une mauvaise chose en soi. On avait d’ailleurs eu l’occasion de montrer que c’était Manchester City, pas le plus mauvais exemple en matière de jeu collectif, qui en réalisait le plus la saison dernière.

Mais face aux Strasbourgeois, on a quand même senti de l’impuissance et un manque d’inspiration, voire de courage, pour tenter des passes plus compliquées. L’association au milieu de terrain avec un Herrera plus prudent que jamais et un Dina Ebimbe qui fêtait sa première titularisation avec le PSG, constitue évidemment une explication. Mais on attend plus de joueurs comme Wijnaldum (seulement 141 mètres gagnés samedi, après ses 77 mètres de Troyes) ou Draxler (122 mètres gagnés).  

Les Parisiens n’ont certes perdu que 11 % des ballons joués. On pourrait donc se réjouir de ce ratio bien inférieur aux 15 % de la saison écoulée et encore meilleur que les 12 % de la journée initiale. Mais il est autant le reflet de la maîtrise technique parisienne (réelle) que de l’extrême prudence des passes réalisés.

Whoscored nous indique même que 315 des 697 passes effectuées par le PSG étaient des passes en retrait ! C’est quasiment autant que le nombre total de passes des hommes de Stéphan ! L’une d’elle a d’ailleurs failli coûter un but sur une incompréhension en fin de match entre Diallo et Kimpembe…

Le site fbref.com nous révèle lui que sur les 11 853 mètres parcourus par le ballon lors des passes parisiennes, seulement 3 116 étaient en direction du but adverse. Un taux de 26 % qui égale déjà les plus mauvais « scores » de la saison passée et est en retrait par rapport aux 30 % de moyenne la saison écoulée.

Dernières données qui vont dans le même sens : le PSG n’a réussi que 41 passes vers le dernier tiers du terrain. C’est moitié moins que face à Troyes. Et Strasbourg a réussi autant de passes progressives que Paris (24) alors qu’ils n’ont eu le ballon que 35 % du temps et que Paris a fait presque deux fois plus de passes qu’eux (697 à 364).

Bref, Leo Messi, en dévoreur d’espaces qu’il est, a dû prendre conscience de cette frilosité en regardant le match des tribunes. Nul doute que ce type de stats va repartir à la hausse avec l’ancien duo blaugrana sur le terrain. C’est pour quand ?

L’organisation à la périphérie du match

Autant on a apprécié le retour au Parc et l’ambiance dans le stade, autant on a été un peu surpris par certains événements en lien avec le club. Rien de grave, mais on voulait le signaler (même si cela n’a aucun rapport avec les stats).

Le plus déroutant fut quand même le manque de considération pour Eric-Junior Dina-Ebimbe. Le jeune francilien (20 ans), de retour dans son club formateur après ses prêts au Havre puis à Dijon, était titularisé pour la première fois avec le PSG en Ligue 1. Pourtant, il fut purement et simplement oublié de la présentation du 11 titulaire par Michel Montana. A la place, sur les écrans du stade, on a eu droit deux fois à la photo d’Herrera…

D’ailleurs, quelques instants plus tôt, il avait déjà été le seul à ne pas voir de photo sur les écrans géants lors de l’annonce de la composition par Ambre Godillon. Pas classe… Il n’a en outre toujours pas sa fiche individuelle sur le site officiel du club. C’est surement anecdotique, mais ce n’est pas avec ce type de manque de considération du club à l’égard des Titis que l’on va inverser la tendance aux départs de nos jeunes…

L’annonce des titulaires sur PSG TV a en outre été l’occasion de ce qui ressemble à une boulette. Outre le fait que cela a privé l’historique Michel Montana de donner la primeur de l’info et de faire reprendre les noms des joueurs par les spectateurs, cela a prêté le flanc à la polémique. C’est en effet à ce moment-là que les « anti-Mbappé » (appelons-les comme cela) en ont profité pour siffler l’attaquant français et se faire ainsi entendre. Nul doute que si la présentation du onze de départ avait eu lieu comme d’habitude par le speaker, les « Mbappé » repris en choeur par le public auraient recouvert les quelques sifflets d’une minorité. Le PSG connaissait forcément le risque de sifflets et aurait pu s’éviter cela à notre sens.

Rien à dire en revanche sur la présentation des nouvelles recrues, si ce n’est que Pochettino avait été annoncé dans la presse et n’est finalement pas monté sur l’estrade (et tant mieux).

Trois autres « micro-événements » en périphérie du match lui-même ont légèrement entaché ce retour au stade selon nous :

  • Pas de flocage Messi possible sur les maillots extérieur. On se doute que des records de vente de maillots sont en train d’être battus mais cela témoigne quand même d’un manque d’anticipation
  • Beaucoup d’attente partout : boutiques, guichets… C’est logique vu l’engouement et cela partait d’un bon sentiment d’annoncer une ouverture des portes du stade dès 18h mais du coup beaucoup de monde s’est massé aux entrées à cette heure-là et comme les portes n’ont réellement ouvert qu’après 18h30, il a fallu beaucoup attendre
  • Erreur dans la musique d’entrée : volontaire ou pas on ne sait pas. Mais ce que l’on sait c’est que le mythique « Who said I would » de Phil Collins, la musique historique des entrées des joueurs au Parc, a été remplacé (ponctuellement ?) par DJ Snake. Un simple malentendu a priori…

Ce ne sont que des détails bien évidemment. Mais l’on dit bien que certains matches se gagnent sur des détails, alors pourquoi pas montrer que l’on est un grand club en travaillant sur tous les types de détails ?

C’est d’ailleurs à ce type de légers cafouillages, plutôt inhabituels à notre sens, que l’on voit que les derniers jours ont dû être plus qu’intenses dans tous les services du club !

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